A l'instar des momies humaines, les momies animales sont constituées de matériaux organiques. Elles peuvent avoir subi d'importantes altérations liées à leurs conditions d'enfouissement, lors de leurs sorties de fouilles mais aussi suite à des conditions de conservation inadéquates. Extrêmement fragiles, elles supposent la prise en compte de la spécificité de ces matériaux pour toute opération de conservation-restauration. Selon l'objectif de la restauration, le traitement pourra concerner le spécimen proprement dit ou davantage son environnement.
Le matériel funéraire associé à ces animaux, et notamment leurs cercueils, ont pu parvenir jusqu'à nous. Dans certains cas, la momie est toujours à l'intérieur, ce qui suppose sa prise en compte dans l'opération de restauration.
Cette communication se propose de présenter des exemples de restauration de momies animales et/ou de leurs cercueils ainsi que les apports des études qui ont pu être menées à l'occasion de leurs restaurations (radiographies, analyses éventuelles, etc.) à travers des exemples qui ont été traités au Centre de recherche et de restauration des musées de France.